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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, septembre 03, 2025

Avant petit effondrement

 

Une lassitude grande au réveil, un plongeon dans un petit somme et finalement un départ avec juste quelques minutes de retard vers l’opéra

Trois personnes étaient devant les guichets, un homme quinquagénaire courtois attendait devant moi, je patientais à côté du sac à dos, j’ai refusé son offre de le devancer et j’ai eu droit, chance, au sourire d’une jeune femme qui m’a reconnue, connait mes besoins et s’est donné du mal pour me trouver des places pas trop mauvaises (je vais être souvent sur le côté droit, ben oui, du troisième balcon.. ce qui finalement n’est pas catastrophique) parce que beaucoup de billets ont été vendus avant le festival au moment où mon obsession était de récupérer des billets pour icelui. J’ai obtenu tous les billets sauf un (pour Awen) parce qu’elle m’a conseillé d’attendre quel serait le lieu de représentation, soupçonnant avec raison que mon choix avait été dicté surtout par la Chapelle du Miracle où le spectacle était programmé et qui vient de déclarer forfait… j’attends qu’elle m’indique quel est le nouveau lieu… et finalement je suis plus sage que le pensais.



J’ai attrapé le sac par la petite attache du haut, ce qui m’est nettement plus confortable que de l’endosser ou de l’accrocher à une épaule et m’en suis allée vers l’avenue de la Trillade, quasiment vide ce matin, où je l’ai remis au responsable,



et m’en suis revenue, la fatigue me tombant brusquement dessus … un minuscule tour internet, un gros déjeuner parce que j’ai recommencé à maigrir, une lourde et profonde sieste jusqu’à dix-neuf heures, j’ai préparé ceci, je vais rester déconnectée et je ne prends pas ce soir de décision pour mercredi (charroi ou non) parce que j’ai une petit fièvre qui est peut-être juste une manifestation de ma flemme.

mardi, septembre 02, 2025

La pluie a salué l’arrivée de septembre

 


Elle ne fut pas tout à fait continuelle et je n’ai eu droit qu’à quelques gouttes pendant ma sortie, mais les averses se sont succédées… je compte que demain sera de plus riante humeur | sans quoi ne sais comment vais faire, on verra bien | en attendant, je suis partie ce matin vers Carrefour d’abord pour du pain, de la morue, des yaourts, un cookie, de la morue, des paquets de crevettes, des oeufs et deux petits bouts de cabillaud et je suis revenue vers la place de l’horloge en m’arrêtant à la Fnac et me hissant jusqu’au premier étage avec mon sac pas aussi bien équilibré que l’aurais voulu pour acheter quatre Larousse « de poche » (tout est relatif et il faudrait une sacrée poche pour un seul) et quatre petits Bécherel « conjugaison » parce que la Commission scolarité de Rosmerta rentrant de vacances a fait l’inventaire de ce qui avait été déposé depuis l’appel début août (j’avais charrié dans le sac rose acheté à cette fin quatre sacs à dos et quatre calculatrices) et un mail reçu samedi soir faisait une liste de ce qui manque c’est à dire dictionnaires de poche et « conjugaisons » et comme la liste comportait aussi des sacs à dos j’ai acheté un sac pour y enfouir ces pas si petits livres… ai ramené le tout, l’ai posé en bas de l’escalier pour rire en me disant que les conseils de la radio de ne pas ou oublier son parapluie était difficilement applicable dans mon cas (j’avais endossé mon vieil imperméable) avant de hisser le tout en deux trajets.



Pendant que je déjeunais en pensant à la liste de spectacles à dresser avant mon passage demain matin à l’Opéra, me prêchant modération parce que mon aisance relative n’est pas si gigantesque, qu’en avril il y aura les billets pour le Festival à financer et que j’ai tendance à oublier un peu ma décision de relire sans ajouter de nouveaux livres (je crois que vais me borner à un, parce qu’il est si évident que ne saurais le manquer…) la sonnette m’a fait sursauter, et j’ai vu grimper vers moi un paquet contenant mon exemplaire des Vagues (parce que oui j’ai eu « la faiblesse » en fait la gratitude et le plaisir d’accepter (rire) que Christine Jeanney m’en adresse un exemplaire… régal encore plus grand parce qu’il est si beau (je suis navrée de ne pas être capable de photographier correctement le travail de couture apparent au dos)



Et il m’a fallu quatre heures pour sélectionner, sabrer dans la sélection obtenue (un peu aidée par les rendez-vous avec faux petit fils les derniers samedis du mois, par des propositions du théâtre des Halles, des horaires le dimanche incompatibles avec le rite lavage des cheveux)… J’ai renoncé aux moins fortes tentations, et je reprends ici sans autre précision, une liste des titres (y compris les spectacles des Halles) : lettres à un poète disparu, un café à Napoli, Don Giovani, Amore Siciliano, Bataglia, amours aveugles, attraper l’ange, l’Orfeo, rapprochement des peuples, Avishar Cohen, Liliana Butter Not, Prométhée, l’art d’avoir toujours raison, Thelma Louise et nous, les meutes, Carcaça, la personne, la chambre d’échos, Decameron, le clown comme un poème, par quoi je me sauve, le chant de la terre, Zola… pas comme Emile, les fantômes d’Hamlet, les trois anges, la tête loin des épaules, America, mon Beethoven et moi, les mythes, canto al sole, K/C, Chiaroscuro, Awen et Fraternité - s’y ajoutent quatre spectacles de musique baroque. 

PS j’ai cru voir le ciel me faire un clin d’oeil bleu avant de s’endormir pour que je lui fasse confiance avant le programme de la matinée de demain : Opéra, avenue de la Trillade et retour.

lundi, septembre 01, 2025

Images de dimanche, et samedi en PS

 


Un dimanche qui s’est éveillé en bleu 

Un dimanche où j’ai vaqué comme d’ordinaire en me lavant les cheveux, en faisant une lessive, en préparant et avalant un déjeuner lourd avec les restes de légumes sautés et de paella plus très frais (et sans vrai succès : en partant marcher vers dix-sept heures j’ai constaté en me changeant pour être présentable que j’ai pris cent grammes par rapport à samedi matin), etc…

Un dimanche donc où je m’en suis allée sous un ciel qui avait viré et qui ne gardait que quelques espaces bleus entre des nuages fouettés marcher un peu, sortir des remparts par le trou sous la tourelle ouvert pour l’accès au garage souterrain et revenir vers l’antre par la porte de l’Oulle

Un dimanche où suis rentrée en petite forme de cette sortie, rançon du déjeuner point trop frais je suppose,  si petite forme que finalement je n’ai pas trouvé d’autre remède qu’un long somme.

Un dimanche où émergeant de ce somme j’ai voulu enregistrer mes photos, où j’ai cru un moment que la machine les avait effacé comme celle d’hier, avant de revenir aux dernières images prises et de les voir s’afficher (il faudrait que j’abandonne ma quête des anciennes images), et de les trier ( j’en ai supprimé plus de la moitié, ne gardant que celles que à tort ou à raison je préférais)



Un dimanche où ceci fait j’ai repris pour les poser ici en post scriptum les photos qui les précédaient, celles que j’avais cru perdues samedi soir. Je suis une vieille idiote qui devrait avoir davantage confiance en elle.

dimanche, août 31, 2025

étals et fleuriste le matin, rendez-vous mensuel le soir

 


J’ai ouvert les volets sur un ciel qui interrogeait la météo et je suis partie vers dix heures et demi, sous un ciel qui confirmait qu’il adoptait le bleu intense et que l’air se faisait plus doux, gagnant pour la longer la rue Carnot, puis  la rue du Portail Matheron et le début de la rue Carreterie jusqu’à tourner pour prendre la place des Carmes, 



m’arrêtant à son début au stand du couple (ils se marient demain, c’était la nouvelle du jour) qui propose paella de la mer ou daurade et pommes de terre sautées (pour moi ce fut grosse portion de paella — me faudra deux jours — parce que le matin ma balance m’avait dit que j’étais sois mon poids minimum) parce que si le but principal est la capture de photos pour ma filleule chez la fleuriste du marché  qui cette semaine était revenue cela n’empêche pas ma gourmandise et le soin de carcasse…



avec ma paella et ma provision de photos, je suis repartie, m’arrêtant en passant pour acheter des minuscules courgettes jaunes voisines des figues qui me sont interdites, vers les Halles à l’entrée desquelles j’ai ajouté une photo de dahlia à ma provision 



j’y suis entrée, j’ai cédé à des légumes sautés, des nouilles frites et quatre crevettes en aigre douce chez le traiteur asiatique ainsi qu’un petit bidon d’huile d’olive avant de les traverser et d’en sortir pour acheter un cookie au pâtissier qui fait le coin de la rue Bonneterie et deux briques de soupe chez Spar et de regagner l’antre.

Le jour a passé avec des hauts, des bas, du moral et des somnolences (j’aurais besoin de coups de pied dans le derrière) et après une tisane délicieuse et le cookie je suis repartie vers la place Saint Jean le Vieil, le prolongement sur la gauche de la place Pie, pour le piapia mensuel avec mon faux petit-fils guinéen, avec mon appareil dont j’ai effacé par une mauvaise manoeuvre les quatre images en rentrant (je m’injurie).

samedi, août 30, 2025

Matin quelques courses, le soir Nouvelle Vague à Utopia


Des traces de pluie se renouvelant sur les dalles de la  cour que j’ai choisi (avec raison) d’ignorer pour aller acheter au Carrefour d’Avignon un pain de seigle un cookie au chocolat et quelques légumes



Comme je me l’étais promis m’en suis allée vers six  heures et quart à l’utopie Manutention pour voir «Nouvelle Vague » de Richard Linklater (je vous invite à cliquer sur le lien pour savoir de quoi il retourne) en m’installant seule au premier rang selon ma vieille habitude… une petite gêne en ayant de la difficulté à reconnaître ces êtres qui nous étaient familiers dans ma jeunesse, mais un sourire à les voir fumer tous pour dire ces années,  aux lunettes noires disant Godart puisque s’il ne s’agit pas de son « Nouvelle Vague » le film reproduit le tournage d’« A bout de Souffle » (la voix aussi, bravo), à la pipe disant Chabrol, à la bouche grande et qui se tord disant Belmondo, aux cheveux courts disant Jean Seberg… bravo à l’acteur incarnant Raoul Coutard et au visage en couteau de Melville… et puis même si en sortant | en me levant de l’interminable générique je me suis cassée la figure en souplesse et je tentais de me relever en m’agrippant à la grille quand la lumière est revenue | je disais que j’avais réussi le meilleur gag du film, j’exagérais un tantinet et l’humeur du public était joyeuse… effet salutaire et durable.